10 bonnes raisons d’investir au Mexique : raison N°5

 

LES VILLES

Le Mexique compte une trentaine de belles villes coloniales, dont plusieurs inscrites au patrimoine mondial de l’Humanité par l’Unesco. Ces cités pleines de charme, la plupart d’entre-elles situées autour de la capitale Mexico, constituent l’une des facettes les plus séduisantes du tourisme mexicain.

Dans la presqu’ile du Yucatán, quelques villes sont de style colonial, le reste, sont des petits villages sans grands intérêts architecturaux ou des villes neuves comme Playa del Carmen ou Cancún.

Par contre, la majorité des villes et villages agréables à vivre ont la même particularité, elles sont, toutes, construites autour du « zocalo », la place centrale du village où se concentrent en général tous les commerces de la ville.

 

VALLADOLID

La première ville coloniale que j’ai visité quand je suis arrivé dans la presqu’ile était Valladolid et j’ai eu un véritable coup de cœur pour cette jolie petite ville. Avec son style colonial, ses parcs ombragés, ses églises colorées et ses rues pavées, Valladolid est une petite pépite du Yucatán. Elle a ce charme des petites villes qui ont su gardé leur identité.

Son atout, c’est d’être située loin de la mer, ce qui lui a permis de préserver tout son charme, loin des hordes de touristes de la Riviera Maya.

VALLADOLID, LA « SULTANE DE L’ORIENT »

 

Située au centre de la péninsule entre Mérida et Cancún, c’est le point de départ idéal pour rayonner dans le Yucatán. Elle fut une des premières villes construites par les conquistadors. La ville actuelle date de 1545 et est construite autour du Zocalo.

Le calme de la « Sultane de l’Orient »

Ce qui pour moi fait vraiment son charme, ce sont ses édifices construits à l’époque des colons espagnols. La Cathédrale de San Servacio, le Couvent franciscain de San Bernardino de Siena et les nombreuses églises érigées aux quatre coins du centre-ville. Tous ces monuments historiques lui ont ainsi valu le nom de la « Sultane de l’Orient ».

Valladolid est une ville très agréable avec son zocalo qui fait face à l’église, ses boutiques et ses restaurants tout autour. Asseyez-vous sur les bancs du zocalo et profitez de l’instant, le temps vient de s’arrêter, les oiseaux gazouillent et le soleil passe à travers des feuilles des arbres. On est bien, on est tranquille.

Après ce moment de calme, profitez des boutiques et des restaurants autour de la place, vous trouverez sûrement quelque chose à manger ou à acheter. Vous avez sous les arcades, autour du zocalo, des femmes maya vendant leur artisanat. Profitez en, c’est généralement fait à la main.

Le style coloniale est présent dans toute la ville, avec ses portes larges et de toutes les couleurs, comme les murs d’ailleurs.

La communauté maya

Dernier point, la communauté maya est encore importante, ici, et ne vous privez pas de leur acheter ce qu’il fabrique (vêtement, jouet, artisanat en tout genre). Il y a un marché dédié au maya sur le zocalo, du côté opposé à l’église.

Le charme de Valladolid est de marier culture Maya et culture coloniale.

 

Marché couvert

El convento San Bernardino

MERIDA

 

Depuis la conquête espagnole, Mérida est la capitale culturelle de toute la péninsule du Yucatán. Délicieux mélange de petite ville de province et de grand village, elle est imprégnée par l’histoire coloniale. C’est un endroit idéal pour se promener, flâner et perdre son temps. Avec ses rues étroites, ses grandes places, Merida propose une excellente cuisine, des hébergements, de grands marchés et des événements presque tous les soirs.

Le seul bémol, c’est qu’ici en pleine journée, ici, il fait chaud, très chaud……

Le zocalo de Merida

 

La situation

Merida se situe sur la côte ouest du Yucatán, près de l’épicentre du cratère de Chicxulub. Le fameux cratère de 180 km de diamètre, causé par la chute de la célèbre météorite (voir mon autre post)

Merida est donc la capitale de l’état du Yucatán, avec 777 000 habitants en 2010 et c’est une ville très agréable et très sécuritaire, elle a la réputation d’être la ville la plus sûre du Mexique.

Comme beaucoup de villes de la péninsule, Merida est une ancienne cité maya, colonisée par les espagnols ; d’où les nombreux bâtiments coloniaux situés en centre-ville.

Avec beaucoup de circulation, elle a su conservée de nombreux endroits piétons qui permettent de se balader sans être perturbé par le trafic.

 

Où se promener ?

Tout le cœur de Merida est parsemé de places, placettes, endroit pour s’assoir, prendre un verre ou déjeuner tranquillement.

Au centre de Mérida, le zócalo est encadré par la cathédrale San Ildefonso, la Maison de Montejo, le Palais du Gouvernement et de la Présidence Municipale. Les bâtiments tout autour sont de style colonial.

1 – Sur le zócalo, très arboré, vous pourrez faire une halte sur les nombreux bancs et sur les fauteuils « confidentes ». Les restaurants dans cette partie de la ville sont légions et vous n’aurez que l’embarras du choix pour déjeuner ou dîner. Certains restaurant se trouvent au-dessus des arcades qui entourent le zócalo et offrent un point imprenable sur la place et la cathédrale. Je vous conseille d’essayer « la cochinita Pibil », c’est un plat à base de porc, cuit toute la nuit avec du jus d’orange, c’est vraiment délicieux. En plus, c’est un plat purement Yucatèque.

Les fauteuils « confidentes »

Ce sont des fauteuils typiques de Merida qui permettent de s’assoir face à face et de pouvoir se regarder dans les yeux. Tout ça, pour accentuer le romantisme de la place, les mêmes sièges existent aussi à Valladolid.

 

2 – Le paseo Montejo se trouve, à 2 kilomètres, plus au nord du zócalo et c’est l’endroit le plus chic de Merida avec ses superbes maisons coloniales. Sur cette avenue large et très longue, on y trouve des demeures magnifiques, construites à l’époque où Merida était extrêmement riche. La grande richesse de Merida est due aux haciendas fabricant le « henequen » ou « sisal, cette fibre textile extraite de l’agave (voir à la fin du post).

Que voir à Merida ?

 

Le musée du Monde Maya

C’est définitivement un autre incontournable de Mérida à visiter, et particulièrement si vous êtes intéressé par l’histoire de la culture maya et son évolution.

Le Musée du Monde Maya a ouvert ses portes en 2012 à Mérida et présente près de 750 000 objets provenant d’acquisitions, de dons ou de prêts.

Le palais du gouverneur

Il se trouve sur le zócalo et en plus d’être un magnifique bâtiment, il présente de gigantesques fresques murales de Fernando Castro Pacheco. Cette fresque présente les faits marquants de l’invasion du Yucatán par les conquistadors, l’esclavagisme des mayas et la destruction de leur culture, au nom de la religion.

Le parc Santa Ana

Ce parc est le siège des « tianguis » (petit marché de nourriture typiquement mexicaine).  Le marché se distingue par l’excellente cuisine régionale proposée tout au long de la journée et fait partie des sites indispensables à visiter.

Le parc Santa Lucia

On y trouve, ici, de nombreuses terrasses abritées, et surtout, il y a des concerts de « trova yucateca » tous les jeudis. Il faut savoir que la musique est très importante dans le cœur des « Meridianos » puisque la plupart des grands compositeurs mexicains étaient de Merida. Il y a régulièrement des concerts de musique traditionnelle dans ce parc, deux fois à trois nuits par semaine.

Sachez de toute façon, qu’à Merida, il y a toujours quelque chose à faire ou à voir. Les rues sont souvent gorgées de monde et cela incite les artistes à sortir le soir, pour nous divertir.

Pour finir ce post et comme évoqué, plus haut, nous allons parler du sisal dont la fibre extraite des feuilles de l’agave qui permet de fabriquer des cordages et des tissus.

Petite histoire du sisal

 

C’est sous le régime de Porfirio Diaz (1876 -1911), reconnu comme étant la période faste du sisal, que son exploitation se faisait, sous le contrôle des grands propriétaires d’haciendas.

La culture de cette plante est désormais anecdotique mais on trouve encore des articles artisanaux fabriqués avec cette fibre. Les plus connus sont : les hamacs, les cordes, les chapeaux (jipi) ou sac à mains, des cibles traditionnelles de jeu de fléchettes ou de tir à l’arc ou pour les griffoirs pour chats. Beaucoup d’haciendas, dédiées au sisal, se visite, encore aujourd’hui, dans tout le Yucatan.

La corde de sisal était jusque dans les années 1970, quant à elle, bien connue des agriculteurs européens s’en servant pour lier les bottes de foin. Elle a, depuis l’apparition des presses à bottes haute densité, été remplacée par de la ficelle en polypropylène.

En ce qui concerne les hamacs, ils sont fabriqués encore de nos jours, avec du sisal mais, plus, au niveau industriel, plutôt de manière artisanal. Ce sont en majorité les femmes qui tissent les hamacs, tout en s’occupant des enfants à la maison. Il se dit, ici, que le hamac est très bon pour dormir car il supporte et répartit uniformément la charge du dos.

Izamal

Izamal est une petite ville de l’État du Yucatán. Elle se situe à 72 km à l’est de Merida.

Izamal a été peuplée pendant des milliers d’années sans interruption. Elle comptait en 2000 environ 15 000 habitants. Son surnom est la « villejaune » car la plupart des maisons sont peintes de couleur ocre, la même couleur que le couvent Saint Antoine de Padoue.Ce couvent a été construit sur les ruines d’ancienne pyramide maya dédiée à Popol Chac et possède l’atrium, le grand du monde, après celui du Vatican.

El convento San Antonio de Padua

 

Izamal est aujourd’hui, encore, un lieu de pèlerinage en honneur à la Vierge Marie et elle est particulièrement vénérée. Elle est la sainte patronne de la ville.

Le pape Jean Paul II  vint en visite à Izamal en août 1993, il tint une messe pour les Amérindiens à qui il offrit une statue de la Vierge avec une croix en argent.

Izamal est une petite ville n’a pas beaucoup à offrir mais vous pouvez faire un tour en calèche dans les rues étroites de la ville jaune. Izamal faisant partie des « Pueblos Magicos », qui recensent tous les villages et villes qui valent la peine d’être visités, vous aurez du plaisir à vous promener avec votre guide méxicain.

Les calèches d’Izamal

En résumé, pour fuir le tumulte du tourisme de masse, une journée à Izamal vous reposera la tête et vous plongera dans le vrai Mexique, pas celui des plages et du bling bling.

Campeche

el zocalo de Campeche

Situé à 170 kilomètres au sud-est de Merida, Campeche est la capitale l’État du même nom. À la frontière orientale de l’État se trouve la Réserve de Biosphère de Calakmul, la plus grande zone naturelle protégée du Mexique.

Cette ville possède un superbe port colonial, plusieurs centres de cérémonie mayas et des réserves naturelles. L’État est très peu peuplé et, avec 40% de son territoire occupé par la jungle, c’est une destination idéale pour les vacanciers qui préfèrent découvrir les « routes secondaires » du Mexique.

Aujourd’hui

Campeche est une ville côtière et coloniale de 190 000 habitants. Elle a été déclaré Patrimoine de l’Humanité par l’UNESCO en 1999, ce qui a aidé à la restauration des splendides trésors architecturaux de la ville. L’UNESCO a décrit la ville de Campeche comme un « modèle d’urbanisme d’une ville baroque coloniale ». Plus de 1 000 bâtiments d’importance historique ont traversé les grands moments de l’histoire du Mexique depuis le XVIe siècle.

Après près d’un siècle d’attaques des pirates français, hollandais et anglais, les espagnols construisirent d’importante fortification en 1686. Depuis, Campeche est devenu le principal port colonial du Yucatán, grâce à son formidable système de défense, comparable à celui de Carthagène, en Colombie. Ces dernières années, des centaines de bâtiments coloniaux du centre historique ont été restaurés, faisant de la ville l’une des plus photogéniques du Mexique.

Le bord de mer de Campeche

Le centre ville

À la fin des années 90, environ 1 600 façades de bâtiments furent restaurées. Des demeures seigneuriales hautes de plafond, des balcons superbement décorés et des portes aux arches majestueuses bordent les rues de la ville. Les quartiers résidentiels de San Román, Guadalupe et San Francisco valent particulièrement le coup d’œil. Dans cette très jolie ville de Campeche, vous pourrez vous promener et y découvrir les façades de toutes les couleurs. C’est réellement une ville très agréable où il fait bon se promener et s’arrêter à une terrasse pour prendre un verre. Une bonne partie du centre-ville est piéton, ce qui rend encore plus agréable, cette charmante ville.

El parque principal

La place principale de la ville (Parque Principal) de style colonial, malgré la présence d’éléments modernes ajoutés en 1985, est l’endroit idéal pour perdre son temps ou pour manger dans les restaurants autour de la place. D’un côté de cette place se dresse la plus vieille cathédrale du Yucatán, la cathédrale de l’Immaculée Conception, dont la construction commença en 1540.

Autour de Campeche

Dans les collines qui surplombent Campeche, deux imposantes forteresses : San José el Alto (au nord de la ville) et San Miguel (au sud du centre historique). Toutes deux valent la peine d’être visitées. Le fort San Miguel, en parfait état de conservation, abrite le Musée d’Anthropologie et possède de précieuses œuvres d’art des sites mayas de Campeche, Edzna, Jaina et Calakmul. L’autre, le fort San José, abrite un musée où sont exposés des objets de l’époque coloniale et des équipements nautiques  et de piraterie.

Pour terminer, sur Campeche, je dirai que c’est la ville la plus jolie du Yucatán avec un superbe patrimoine et une douceur de vivre sans égal. N’oubliez pas de prévoir des cartes mémoires pour prendre des photos, c’est l’endroit idéal pour mitrailler dans tous les sens.

Campeche est ma ville coup de cœur de la presqu’île du Yucatán. C’est pour moi, la plus ville qu’il m’ai été donné de voir. En plus de ça, il fait beau toute l’année, profitez de la vie et surtout de Campeche !!!!!!!

Conclusion

Dans ces villes de la presqu’ile du Yucatán, vous trouverez forcément votre bonheur. Ces villes, loin des ragots, que l’on peut entendre sur le Mexique, vous feront découvrir des gens merveilleux, soucieux que vous aimiez leur pays et des villes dont l’architecture vous enchantera.

N’hésitez pas, venez au Mexique.

 

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