Raison N°4 : Les monuments historiques du Mexique

Les monuments historiques

Le Mexique est un pays où le tourisme est important, ce n’est une nouvelle pour personne. Il a accueilli quelques 39,3 millions de touristes en 2017, un chiffre record pour le pays (chiffre officiel du ministère mexicain du Tourisme).

Le nombre de visiteurs s’est accru de 12 %, soit 4,2 millions de personnes de plus, par rapport à l’année 2016 mais la France reste la première destination touristique mondiale avec 2,8 visiteurs étrangers chaque seconde, soit 84,5 millions de touristes étrangers en 2015, 83 M en 2016, 89 M en 2017. A l’horizon 2020, la France devrait récolter 49 milliards d’euros du tourisme contre 45 en 2012.

 

Le Tourisme mexicain et le monde

 

En ce qui concerne le tourisme mexicain, près de 60 % des touristes arrivés par avion proviennent des Etats-Unis, 10 % du Canada, 16 % d’Amérique latine, 11 % d’Europe et 4 % des autres pays du monde et ont représenté, en 2017, 21 milliards de dollars d’entrées de devises dans le pays, soit une hausse de 8,7 % par rapport à 2016.

Désormais, le secteur touristique se trouve en troisième position en termes d’entrées de devises, derrière l’industrie automobile et les envois d’argent des mexicains à leurs familles restées au pays.

Parmi les destinations préférées des touristes figurent Isla Mujeres, Cancun, Nuevo Vallarta et Playa del Carmen, d’après le nombre de nuitées d’hôtel  entre 2012 et 2017. Par ailleurs, les autorités notent dans leur rapport l’attrait croissant de la ville de San Miguel Allende dans l’Etat de Guanajuato (centre), désignée meilleure ville au monde en 2017 par la revue américaine « Travel + Leisure ».

 

Voici les 10 endroits les plus visités par les touristes en 2017.

 

La plupart se trouvent surtout dans le sud et le sud-est du Mexique :

1. Chichén Itzá : (Estado de Yucatan)
2. Tulum : (Estado de Quintana Roo)
3. Teotihuacán : (Estado de Mexico)
4. Cobá : (Estado de Quintana Roo)
5. Museo Nacional de Antropología : (CDMX : Ciudad de MeXico)
6. San Gervasio : (Quintana Roo, Cozumel)
7. Ek-Balam : (Estado de Yucatan)
8. Palenque : (Estado de Chiapas)
9. Uxmal : (Estado de Yucatan)
10. Templo Mayor : (CDMX : Ciudad de MeXico)

Je ne vais pas vous parler de tous les sites de cette liste, ce serait beaucoup trop long. Je ne vais parler et très succinctement de cinq sites archéologiques de la presqu’île.

 

1 – Chichen Itzà : La Majestueuse

 

On ne présente plus Chichen Itza, c’est un des sites Maya les plus importants du Mexique.

Le site n’est pas situé sur la Riviera Maya mais dans l’état voisin du Yucatan et il serait impensable de ne pas le visiter.

C’est une ancienne ville maya située entre Valladolid et Mérida. Elle fut probablement, au Xème siècle, le principal centre religieux du Yucatán et reste aujourd’hui l’un des sites archéologiques les plus importants et les plus visités du Mexique. Le site a été classé au patrimoine mondial de l’UNESCO en 1988

La présence d’une cité maya à cet endroit est due à la présence d’au moins cinq puits naturels (cénotes) qui constituaient un trésor inestimable dans cette région dépourvue d’eau. Le site doit d’ailleurs son nom à une des sources d’eau souterraine.

Ici, on peut y voir plusieurs pyramides dont la célèbre « Kukulcan », un observatoire astronomique « el Caracol », le palais des milles colonnes et un jeu de pelote remarquable par sa grandeur puisque c’est le plus grand de Mésoamérique. Le jeu de pelote était plus une cérémonie religieuse qu’un jeu, puisque le capitaine de l’équipe gagnante, avait la tête tranchée à la gloire des dieux. C’était un honneur pour les joueurs et non un affront.

 

Petite anecdote :

Si vous avez vu « la Vengeance du Serpent à plumes » avec Coluche, vous savez déjà que c’est sur ce site qu’a été tourné le fi­lm. On y voit entre autres la pyramide principale « Kukulcan » et le palais des Milles Colonnes.

Et dernier petit point à savoir, les allées du site sont jalonnées par des dizaines de vendeurs de souvenirs qui vous hèlent à votre passage. Afin d’éviter cela, arrivez à l’ouverture, ils organisent leurs étales et ne feront pas attention à vous… Mais, malgré tout, pas d’inquiétude, ils sont plutôt gentils et agréables et ne vous gâcheront pas la visite outre mesure…

 

Tulum : La Cité Merveilleuse

 

Tulum est née il y a presque trois mille ans sur la côte de la Riviera maya, percée sur une pointe rocheuse qui domine la mer avec, à quelque distance de la côte, un récif corallien qui est le deuxième plus important du monde et couronné par un ancien temple maya.

C’est la seule cité maya construite en bord de mer.

Juchée sur le sommet de la falaise, Tulum paraît surveiller l’immensité de la Grande Bleue.

Le site paraît modeste et peu étendu (6 km le long de la côte), surtout si on le compare avec ceux de Cobá ou de Chichen Itza, mais il est édifié dans un site naturel exceptionnel, en bordure de la mer des Caraïbes sur un promontoire rocheux qui met les bâtiments particulièrement en valeur.

Sachez enfin qu’il est possible baigner au pied du Castillo, nom donné au sublime édifice qui surplombe la mer des Caraïbes… un escalier en bois vous mène sur une plage de sable blanc aux eaux turquoises absolument somptueuse.

 

Ek-Balam : La Luxuriante

 

C’est au milieu de la jungle, à une trentaine de kilomètres de la très jolie ville de Valladolid que vous trouverez ce site maya…

Ek-Balam signifie «jaguar noir» et le site, autrefois Cité était apparemment un grand centre religieux, politique, et économique… Il est constitué de plusieurs pyramides de tailles variables mais la plus impressionnante, nommée l’acropole, s’élève elle sur six étages !

C’est d’ailleurs la plus haute pyramide jamais restaurée, et l’une des constructions les plus imposantes du Yucatán…

Contrairement à Tulum et à la plupart des pyramides mayas de la région, les pyramides d’EK-Balam peuvent toutes être escaladées !

Attention, la montée n’est pas la partie la plus dure, c’est la descente ! Les pyramides sont abuptes et la descente peut être dangereuse. Mais le jeu en vaut la chandelle, une vue incroyable sur la jungle yucatèque vous y attend…

 

Cobà : La Verdoyante

 

Coba est le site le 2^ème site le plus important de la péninsule du Yucatán et n’a que Chichen Itza pour rival. La cité s’étend sur 70 km2 et développe un réseau de 45 sacbe (chemins blancs en langue Maya) permettant de circuler entre les différents édifices. Le sacbe vers Yaxuná mesurait 100 km. Les archéologues pensent que Cobá aurait eu une population de 50 000 habitants (et peut-être plus) à son apogée.

Pour son importance historique et la beauté de son environnement naturel, la visite du site est très agréable pour les amateurs de nature et d’archéologie. Vu l’étendue du site et surtout la distance importante entre les monuments, il est possible de louer des bicyclettes ou de se faire conduire par un chauffeur en triporteur. Le site permet aussi d’observer la faune (singe araignée, toucan, perruche, mygale, entre autres) ainsi que la flore.

C’est ici, que l’on découvrit les stèles de la soit disant « fin du monde ». Ce ragot est essentiellement dû à la découverte du calendrier Maya de Coba, au tout début du 20 ème siècle et de sa traduction dans les années 50. Mais ce n’est que dans les années 90 que l’on a (mal) compris sa signification. Il a fallu quand même un siècle pour que cette dalle de pierre de 3,5 mètres de haut révèle ses précieuses informations.

Cette stèle ainsi que plusieurs autres sont visibles tout au long de la visite.

Comme Ek-Balam, Cobà est un des rares sites archéologiques où l’on peut grimper sur les pyramides…

Attention ceci dit pour ceux qui souffrent du vertige ! La montée est bien plus facile que la descente et il serait idiot de se retrouver bloqué tout en haut à cause d’une crise de tétanie ou de panique due au vertige…

Et n’oubliez pas, plus vous arriverez tôt plus vous aurez les temples pour vous seul, une magnifique lumière matinale pour les photos et la fraîcheur du matin… plus qu’agréable dans ce joli coin du monde !

 

UXMAL

 

Uxmal est une antique cité maya de la période classique. Elle est située dans l’État mexicain du Yucatán, à 78 km au sud de Mérida.

Son nom vient d’un mot maya qui signifierait «Trois-fois-construites» et son apogée a durée environ cent cinquante ans, de 800 à 950 ap. J.-C.

L’architecture est de style Puuc, caractérisé par des façades au niveau inférieur très dépouillé et au niveau supérieur plus travaillé.

Même avant les travaux de restauration, Uxmal était dans un meilleur état de conservation que la plupart des sites mayas, grâce à la qualité inhabituelle de sa construction. La plupart des bâtiments ont été construits avec des pierres soigneusement taillées, évitant ainsi l’usage du plâtre. Grâce à son état de conservation, c’est l’une des rares cités maya où on peut avoir une bonne idée de ce à quoi pouvait ressembler un centre cérémoniel antique dans sa totalité.

Les principaux édifices du site sont :

La pyramide du Devin ou du Magicien ;

Il s’agit d’un temple en forme de pyramide inhabituelle : les niveaux de la pyramide sont ovales plutôt que rectangulaires ou carrés. De par son volume, c’est la plus grande du lieu. La base du bâtiment est un carré d’approximativement 80 mètres de côté.

Le quadrilatère des Nonnes ;

Le palais du Gouverneur ;

La maison des Tortues dédiée au dieu de la pluie Chac.

Si vous décidez de monter en haut de la maison des Tortues, vous découvrirez un superbe panorama sur la jungle environnante et un point de vue imprenable sur l’ensemble du site.

Ce site est dans l’ensemble bien conservé et offre une agréable visite. Entouré par la jungle Yucatèque, Uxmal est, sans doute, un des plus beaux sites Mayas a visité.

Conclusion

La presqu’île du Yucatan est riche en histoire, surtout sur le Mayas. Beaucoup de sites archéologiques sont présents ici. C’est une source inépuisable de connaissances qui donnent beaucoup à réfléchir. Cette civilisation est une mine d’or pour les chercheurs et il reste beaucoup de choses à découvrir et c’est tant mieux. Comme ça, il reste une part de mystère.

Voilà, c’est tout pour aujourd’hui.

Hasta la vista y que le vaya bien.