Le Tren Maya est un des grands projets clés du gouvernement d’Andrés Manuel López Obrador.

Il fera le tour de cinq États du sud-est du Mexique et comptera 19 stations et 12 arrêts et la construction du premier tronçon devrait se terminer en 2023 et devrait coûter au total, environ 120 milliards de pesos.

Le train disposera d’environ 1 500 kilomètres de voies qui relieront les principales régions de la péninsule dont Chiapas, Tabasco, Campeche, Yucatán et Quintana Roo et offrira trois services de transport :

• 1 pour les voyageurs locaux,
• 1 pour les touristes
• 1 pour le fret.

La majeure partie du tracé passera par les voies ferrées existantes, par les anciennes lignes électriques et près des autoroutes fédérales.

Selon les informations présentées par le FOnds NAtional pour la promotion du TOURisme (Fonatur), le Tren Maya comportera sept   sections :

• La section 1 : Selva, longue de 228 kilomètres, ira de Palenque à Escárcega.
• La section 2 : Golfo, longue de 235 kilomètres, ira d’Escárcega à Calkiní.
• La section 3 : Golfo, de 172 kilomètres, ira de Calkiní à Izamal.
• La section 4 : Golfo, longue de 257 kilomètres, ira d’Izamal à Cancun.
• La section 5 : Caribe, longue de 121 kilomètres, ira de Cancun à Tulum.
• La section 6 : Caribe, longue de 254 kilomètres, ira de Tulum à Bacalar.
• Le section 7 : Selva, long de 287 kilomètres, ira de Bacalar à Escárcega.

 

Les 19 stations du Tren Maya auront la répartition suivante :

• Section 1 : Palenque (Chiapas), Boca del Cerro (Tabasco), El Triunfo (Tabasco) et Escárcega (Campeche).
• Section 2 : San Francisco de Campeche (Campeche).
• Section 3 : Mérida (Yucatán).
• Section 4 : Izamal (Yucatán), Chichen Itzá (Yucatán), Valladolid (Yucatán) et Nuevo Xcán (Quintana Roo).
• Section 5 : Centre-ville de Cancun (Quintana Roo), Aéroport de Cancun (Quintana Roo), Puerto Morelos (Quintana Roo), Playa del Carmen (Quintana Roo) et Tulum (Quintana Roo).
• Section 6 : Felipe Carrillo Puerto (Quintana Roo), Bacalar (Quintana Roo) et Chetumal (Quintana Roo).
• Section 7 : Xpujil (Campeche).

 

L’aspect économique

 

Le développement économique de cette région n’est pas aussi développé que les États du nord ou du centre du pays.

Cela est dû à de multiples facteurs et le manque d’infrastructures de transport est l’un des principaux.

Dans ces 5 états, 7,3 millions de personnes vivent dans la pauvreté, dont 30 % extrêmement pauvre.

Avec la construction du Tren Maya, des milliers d’emplois seront créés et ce projet vise à améliorer les infrastructures urbaines et les services publics associés au projet.

 

Le tourisme

 

Le sud-est du Mexique regorge d’attractions touristiques : plages aux eaux cristallines, sites archéologiques, certains d’entre eux déclarés sites du patrimoine mondial, cenotes, rivières souterraines, villes magiques, destinations culturelles, entre autres.

Cependant, toutes les destinations touristiques n’ont pas été pleinement développées, leur potentiel n’a pas été exploité et de nombreuses communautés ont été marginalisées.

 

Un projet de développement global

 

Chaque année, plus de 17 millions de touristes arrivent dans la région, laissant des retombées économiques énormes et créant des emplois formels qui favorisent le développement économique des localités. Actuellement, 83 % des touristes étrangers limitent leur séjour à la région de Quintana Roo et, la grande majorité des visites sont concentrées sur Cancún et la Riviera Maya.

 

Le but

 

Le Tren Maya vise à augmenter le nombre de visiteurs et la durée du séjour moyen pour les destinations qui avaient le potentiel sans pouvoir l’exploiter pleinement.

Les retombées économiques du tourisme étranger dans le sud-est sont concentrées dans la région de Cancun-Riviera Maya, laissant les quatre autres États de la région en dehors des avantages économiques directs.

L’UNESCO au Mexique apporte son soutien à Fonatur pour la mise en œuvre du projet de développement global du Tren Maya, qui comprend :

• Coordination des états pour assurer les valeurs culturelles et naturelles de la zone dans une perspective commune.
• Libérer le potentiel créatif des groupes et des communautés en faveur d’un développement économique.
• Promouvoir les différentes cultures et le patrimoine culturel immatériel de la région.
• Renforcer la conservation de l’environnement, des ressources naturelles et de l’eau de manière communautaire et en reprenant les savoirs traditionnels et ancestraux.

 

Le train qui protège la culture

En ce qui concerne la sauvegarde du patrimoine matériel et immatériel, tous les sites du patrimoine historique et culturel, identifiés avec l’UNESCO, l’INAH et l’INBAL, vont rejoindre les circuits touristiques qui permettent aux communautés d’exposer leur riche histoire de manière ordonnée et durable, avec notamment le développement de la route Puuc.

Programme de Développement Touristique de la Route Puuc

La route Puuc (Puuc signifie « monticules ») est un parcours à travers les zones archéologiques qui sans doute est devenu un des circuits préférés des yucatèques et des visiteurs qui arrivent dans la région.

Ce parcours comprend les sites archéologiques d’Uxmal, Kabah, Sayil, Xlapak, Labná, Oxkintok, les grottes de Calcehtok et les grottes de Loltun.

El Tren Maya et l’immobilier

 

L’annonce du projet par le gouvernement mexicain a attiré l’attention des investisseurs, des promoteurs, des développeurs et des consommateurs et évidemment, la construction d’un ouvrage comme celui-là, génère une embellie de la croissance économique.

Avant la pandémie, en 2019, l’offre de logements a augmenté de 282 % mais au cours de l’année 2020, le marché a ralenti, en raison de la suspension de certaines constructions.

Néanmoins, notez que l’intérêt pour les États bénéficiaires persiste. On estime que cette année, le développement de projets immobiliers va augmenter de 20% en raison de la construction de nouveaux projets dont el Tren Maya.

Dans la municipalité d’Isla Mujeres, le gouvernement, à travers le Programme d’amélioration urbaine (PMU), aménage 10 000 des 28 000 chambres.

La demande de logement a également augmenté, car le télétravail et les nouvelles offres d’emploi prennent leurs essors.

Cette nouvelle manière de travailler incite les télés travailleurs à s’expatrier et à investir dans d’autres pays et donc à investir dans l’immobilier.

En effet, nombreux sont les avantages à faire du télé travail, indépendance, horaire libre, moins de stress, pas de transport, etc. Souvent, ces nouveaux travailleurs qui souhaitent s’éloigner de leur entreprise choisissent des endroits sous le soleil et près de la plage.

Courant 2020, une nouvelle tendance est apparue. En effet, ce nouveau type de travail a changé la manière de louer un bien immobilier. On s’est aperçu qu’au lieu de louer un bien pour une courte durée, la plupart des biens sur la Riviera Maya était louer pour des longues durées, plus de 6 mois.

 

CONCLUSION

 

En résumé, le Tren Maya ne peut être que bon pour l’économie locale et surtout pour le secteur immobilier.

La facilité de se véhiculer permettra aux mexicains de se déplacer d’une ville à une autre et cela permettra ainsi de désengorger les centres villes des camions qui ralentissent la circulation et, aussi, d’améliorer le fret de marchandise.

Il est évident qu’avec l’arrivée de ce super moyen de transport, l’immobilier sur la Riviera Maya ne perdra pas de valeur, au contraire, même avec l’accroissement des constructions.

C’est sans aucun doute le bon moment pour investir dans le Quintana Roo sachant que le Tren Maya sera beaucoup plus rapide que la voiture et facilitera ainsi le commerce et le transport e marchandises.  

Ce Tren Maya induira forcément une plus grande richesse dans la région et fera ainsi monter le prix de l’immobilier

“L’immobilier ne peut pas être perdu ou volé, et il ne peut pas être emporté. Acheté avec bon sens, payé en totalité et géré avec raison, il est le placement le plus sûr du monde.” Franklin ROOSEVELT.